Oscar, 18 ans, traîne son spleen dans une petite ville, où il vit dans le souvenir traumatisant d'un crime homophobe dont il a été témoin plus jeune...
Jeune garçon solitaire et créatif, Oscar est témoin d’une agression à caractère homophobe dans le cimetière de la petite bourgade où il vit. Les années ent et il grandit dans le souvenir de cette expérience traumatisante et un sentiment d’abandon généré par le départ de sa mère et une relation tendue avec son père. Grâce à son imagination Oscar parvient peu à peu à faire face à ses démons. Il déniche un premier emploi dans une quincaillerie où il fait la connaissance de Wilder, un garçon de son âge libre et rebelle. Les deux adolescents se lient d’amitié, mais les sentiments d’Oscar pour Wilder deviennent ambigus.
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"L’écriture astucieuse nous égare dans de sublimes scènes de démence où l’imagination se
"L’écriture astucieuse nous égare dans de sublimes scènes de démence où l’imagination se heurte de plein fouet à la réalité, et où la souf prend une ampleur qui n’est pas sans nous rappeler certaines scènes du génialissime Black Swan de Darren Aronofsky. Fort de ses petites touches d’émotion, le drame lunaire resplendit de son casting. Stephen Dunn comme l’un de ces noms que l’on ne souhaite pas voir cloîtré au placard du 7e art. Le monstre est lâché."
Olivier Raynaud"Mêlant les codes du récit initiatique et du teen-movie, reprenant à son compte et presque sans recul les clich&eac
"Mêlant les codes du récit initiatique et du teen-movie, reprenant à son compte et presque sans recul les clichés que ces deux genres véhiculent, Closet Monster assume son parti pris avec une fraîcheur dont la naïveté renforce le propos. Si l’aventure semble balisée, la démarche de Stephen Dunn permet à chacun de s’identifier au caractère contrasté du jeune homme de dix-huit qu’Oscar devient bientôt, tour à tour taiseux, frondeur, fantasque ou amoureux. Loin d’être le propos central du film, son homosexualité constitue l’une des parts d’une personnalité qui compose avec les traumas de l’enfance et trouve dans son aspiration artistique (il rêve d’intégrer une école de maquillage de cinéma) un dérivatif salvateur."
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